« Le problème n’est pas simplement l’intégrisme musulman, mais l’islam lui-même. Non seulement les médias occidentaux, desquels nous n’espérons plus guère de grands principes moraux ou de courage, mais également les intellectuels, font preuve de lâcheté quand il est question d’une juste critique de l’islam et de ses dogmes…
(Ibn Warraq) démontre de façon convaincante que les atrocités commises en Algérie ou en Afghanistan ou encore au Soudan sont la conséquence logique des principes gravés dans le Coran, les Hadiths, la Sunna et la Charria.
Autrement dit, ce que l’ayatollah Khomeini a mis en pratique en Iran, c’est l’islam, l’islam véridique, et non pas quelque aberration (…) Quand il décrète sa sentence de mort contre Rushdie, Khomeini ne fait que suivre un précédent instauré par Mahomet, le fondateur de l’islam, celui-là même qui n’avait aucun scrupule à obtenir vengeance ou régler une querelle par l’assassinat politique.
Le Jihad (…) est clairement prôné par la loi islamique, et le Coran foisonne de passages, qui exhortent le croyant à tuer l’incroyant ou le non-musulman (…) L’islam a conquis par l’épée, et ce faisant il a détruit la chrétienté en orient et la culture persane séculaire, pillant et brûlant les églises et les temples ; il a dévasté l’Inde et a littéralement mis à sac des milliers de temples hindous. (…)
La situation déplorable des femmes est aussi une conséquence logique des principes qui sont parsenés dans tout le Coran, les Hadiths et la charia. Warraq insiste sur la nature totalitaire de l’islam ; montrant en quoi il est incompatible avec le respect des Droits de l’Homme.
Taslima Nasreen, préface au livre de Ibn Warraq publié en 1995 « Pourquoi je ne suis pas musulman « .